Des chutes de Goðafoss au port de Dalvík, Islande

Mardi 5 Août

Levé à 7h, je suis sur la route, prêt à reprendre l’auto-stop à 8h10. Hélas, aucun véhicule ne daigne me prendre durant deux heures.

 

La route n°1, ma plus grande amie durant ces semaines…

 

Las d’attendre une voiture, je commence à marcher hors de la ville durant la troisième heure.

 

Heureusement, les paysages sont quand mêmes sympas

 

Enfin, je suis finalement pris par un couple brésilo-suisse: Pedro et Carmen, qui m’a vu sur la route le matin, avant d’aller profiter des sources chaudes. C’est donc avec eux que j’entame ma nouvelle étape qui doit me conduire vers Dalvík, tout au nord de l’Islande. Chantant du Abba pendant le trajet, ils désirent s’arrêter à Goðafoss, de superbes cascades qui sont sur le trajet vers Akureyri. Ça  tombe bien, c’est aussi mon projet !

 

 

Celles-ci sont vraiment magiques ! D’un étrange bleu turquoise, elles sont tout aussi imposantes que majestueuses : un arrêt à ne pas manquer ! 12 mètres de hauteur, 30 de large, c’est un lieu haut en symbolique, car en l’an 1000, le parlement islandais décide d’adopter le christianisme et jette ses idoles de l’ancienne religion nordique dans cette chute, dont le nom signifie “la chute des dieux” en souvenir de cette événement.

 

 

 

 

 

Enfin, une fois à Akureyri (4ème ville du pays avec ses…18 000 habitants), nous nous séparons, et j’entame ma petite “balade” pour rejoindre la sortie de la ville. Sur la route, j’en profite pour manger autre chose que des nouilles et du riz, dans un fast-food (les seuls endroits où les prix sont à peu près similaires à la France).

Une fois hors de la ville, je décide de changer ma stratégie : au lieu de juste lever le pouce, je vais écrire ma destination sur mon petit cahier et voir ce que ça donne. Et ça marche ! 5 minutes plus tard, une voiture s’arrête à 100m de moi, et je vois sortir…une bonne sœur !  Elle me fait de grands signes, et après un bref moment d’hésitation, je trimbale mon sac en courant.

Je me retrouve donc serré à l’arrière d’une petite voiture avec pas moins de 4 bonnes-sœurs, toutes en tenue noire et blanche, de retour d’une mission en Afrique.

Elles m’expliquent qu’elles viennent justement de Dalvík, et qu’en voyant mon petit “panneau” improvisé, elles se sont dit que c’était chez elles et qu’elles pouvaient m’emmener. Une rencontre parmi les plus incroyables de mon périple !

 

Dalvík, le point d’accès à Grimsey, une île traversée par le Cercle Polaire

 

Arrivé donc sans détours, je traverse un petit patelin côtier et plante ma tente dans le camping municipal, au milieu de l’après-midi. Je profite de ce confort pour me prendre une douche et nettoyer mes fringues, puis je pars me balader sur les quais.

 

 

Je réserve mon billet de ferry pour l’île de Grimsey, et continue ma promenade, jusqu’à la sortie de la ville. Le fjord est superbe, avec toujours cette brume qui donne un côté mystérieux au paysage.

 

 

Après un repas frugal dans ma tente, je m’endors en rêvant à ma prochaine destination : l’île de Grimsey !

 

Dépenses :
Menu dans un fastfood : 1540 ISK
Ferry pour Grimsey (aller-retour) : 9660 ISK
Courses : 1184 ISK
Camping pour 2 nuits : 3200 ISK

 

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