7 – 大理骑马 Dali : Balade à cheval et Vieille Ville, Chine

La veille au soir, j’ai décidé de m’inscrire à une balade à cheval à 9h30, pour découvrir une vallée un peu plus haut dans les montagnes. Sur le papier, ça sonnait bien, et sa durée de trois heures me permettrait de voir si mon dos tient le coup, vu que j’aimerais en faire 2-3 jours dans les contrées tibétaines, dans une dizaine de jours (pour rappel, je me suis fait opérer de la colonne vertébrale et j’ai à présent une prothèse). Lorsque le guide est venu me trouver, ce matin-là, je pensais monter dans un minibus, avec d’autres touristes, puis être déposé plus loin dans la campagne, où chacun monterait son cheval et en tiendrait les rênes.

Bon, la vérité, c’est qu’en bas de la rue de l’hôtel m’attendait déjà ma monture, attachée à un petit arbre, au bord de la route nationale. Le guide m’aide à y monter…prend la corde, et marche devant. Je ne perds toutefois pas espoir de diriger moi-même ma monture, peut être est-ce dû au fait que nous sommes juste à côté de la route et que c’est dangereux. On continue une dizaine de minutes, puis il passe le relais à une femme, qui continue à son tour de me mener avec la corde… Bon ben, tant pis, ce sera comme ça…dommage, j’ai déjà fait de l’équitation pendant deux ans étant plus jeune, j’aurai pu me débrouiller…

L’escapade n’est pas terrible pour être franc. Pendant 15 minutes, on suit la route au milieu de la ville, puis durant une dizaine de minutes c’est au milieu d’un chantier de construction…et enfin, pendant une quinzaine de minutes, nous avançons dans la forêt et traversons un cours d’eau asséché.

Nous arrivons ensuite dans une “vallée écologique”. Sur la description de l’excursion, je m’attendais à visiter un village typique Bai…mais en fait, ce sont quelques maisons modernes au milieu de plantations de thé. Je descends du cheval, et suis la guide, qui grimpe le sentier sur la montagne. J’avoue qu’étant encore malade, et avec un genou en vrac, je n’ai pas trop apprécié la balade, mais peut-être qu’avec de meilleures conditions j’en aurai davantage profité. D’autant qu’elle ne parle pas un mot d’anglais, ce qui rend toute communication très difficile. Nous nous arrêtons pour admirer la vue sur Dali et le lac Erhai. On peut même apercevoir les trois pagodes et le temple niché derrière, que j’ai visité précédemment.

Après m’avoir emmené voir un cours d’eau asséché, et être revenu à l’entrée de la “vallée”, nous faisons une pause. J’en profite pour me diriger vers les toilettes…et tombe nez à nez avec un chinois accroupi et occupé à la tâche (et ouais, toujours pas de portes, comme tu l’as vu dans l’article précédent sur Xizhou). Tant pis, ça attendra ! Nous retournons à l’hôtel par le même chemin qu’à l’aller. Durée de l’excursion : deux heures contre les trois annoncées. Mais vu le niveau décevant de l’excursion, je ne vais pas me plaindre…d’autant qu’avec un mal de ventre du tonnerre, j’étais assez pressé de rentrer. J’ai ensuite préféré annuler ce que je comptais faire l’après-midi avec Philippe, à savoir visiter Wase et son marché ainsi que la petite île Putuo. Parfois, il vaut mieux sacrifier une sortie et se reposer pour reprendre des forces, plutôt que traîner le mal plus longtemps… Bananes et coca pour m’aider à me rétablir.

Sachant que je quitterai Dali le lendemain, je voulais tout de même faire un dernier tour dans la Vieille Ville, vu que l’opinion que j’en avais se limitait quasiment qu’à ma traversée du Sud au Nord, le long de la rue très touristique. Et je n’ai pas regretté mon choix d’y retourner, car la ruelle partant de la porte Ouest (à côté de laquelle est mon auberge de jeunesse) est très sympathique ! En marchant lentement, c’est très reposant et nettement moins fréquenté.

Hélas, elle n’est pas très longue et on retombe vite dans le Dali touristique… Je me fixe ensuite l’objectif d’aller voir un des bassins dessinés sur mon plan, à l’Est de la ville. Un moment plus tard, je me trompe de direction et me retrouve hors de la vieille ville. Il faut dire que sur le plan, elle est censée être intégralement entourée de murailles, ce qui est loin d’être vrai en réalité. Mais après avoir grimpé une butte, je parviens à voir le bassin. En fait, il s’agit d’un genre d’étang où les gens pêchent et se baladent.

Après m’être un peu perdu dans des ruelles pas spécialement propres, et avoir croisé des militaires qui ont dû se demander ce que je pouvais bien faire là, j’ai réussi à regagner la porte Ouest et à rentrer dans mon auberge avant que mon ventre n’explose. Bilan nutritif de la journée : trois bananes, 1 litre d’eau plate en bouteille et 50cl de Coca…espérons qu’avec ça, il ira mieux !

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