Premiers pas à Kuala Lumpur, Malaisie

Mercredi 5 Août

6h…ou 7h en fait : La nuit a été bonne et nous confions nos affaires à l’accueil, après avoir pris une douche froide dans la salle de bain de l’hôtel.

Une demi-heure plus tard : Nous découvrons Kuala Lumpur de jour. Plus de rats ni de cafards. Nous prenons un bus en direction du KLCC pour visiter les tours jumelles Petronas, hautes de 451,90m (88 étages). Nous avons la chance de faire partie des 1400 élus qui auront droit de monter 10 minutes sur le Skybridge (la passerelle qui relie les tours au 41ème étage). Mais le billet n’est valable qu’à 17h30, ce qui chamboule un peu nos plans. Nous décidons donc de visiter la ville puis de revenir aux Petronas, de foncer aux grottes de Batu pour terminer par les lucioles de Kuala Selangor.

 

Entrée des tours Petronas

Entrée des tours Petronas

Tours Petronas

Tours Petronas

Tours Petronas

 

10h…ou 11h…enfin par là environ : Nous découvrons le monorail de Kuala Lumpur. Très moderne et presque aussi bondé qu’à Paris, mais plus propre. Les touristes “sacs à dos” sont nombreux et beaucoup sont des français suivant le même guide que nous…pas étonnant que les hôtels soient complets.

5 minutes plus tard : Nous descendons au centre commercial et…c’est partie pour la folie consommatrice due aux prix plus faibles que chez nous (enfin, surtout pour Antonin en fait). Les centres commerciaux sont immenses et regorgent de grandes marques. De là à savoir si ce sont des vrais ou des contrefaçons… En même temps, de nombreux habitants portent du Prada, Lacoste et j’en passe. Nous achetons donc quelques bricoles et discutons un bon moment avec les gérants d’un Skateshop à qui nous expliquons que trois tee-shirts chez eux coûtent moins cher qu’un demi tee-shirt chez nous.

Nous sortons ensuite et vadrouillons hors des rues principales. Nous traversons ainsi un vieux chantier et ne trouvons pas la Bok House, une maison traditionnelle : normal, elle est démolie.

 

Bus en panne

Bus en panne

 

Tombe alors une pluie fine et tiède, et nous entrons par hasard dans l’office de tourisme. S’ensuit une courte séance d’Internet, la récolte d’information et…nous sommes bloqués par une averse de malade !

Nous nous attardons dans le coin, à l’abri, et trouvons une chocolaterie pour touristes. Deux chocolats chacun plus tard, nous décidons de braver la flotte, qui s’avère moins gênante que prévu, puisque chaude. Ah oui, et dans l’office, nous nous sommes rendu compte que nous avions mal réglé nos montres : 10h40 au lieu de 11h40. Mais sur le chemin, une tour indique une heure encore différente, ce qui nous paume davantage.

 

Office de tourisme

Office de tourisme

 

Nous allons ensuite dans un autre centre commercial, ou alors je confonds, mais au dernier étage, l’escalator semble mener nulle part. Que nenni ! Nous pénétrons dans une grande salle où de nombreux travailleurs mangent. Petites échoppes vendent une variété incroyable de nourriture, et nous finissons par nous asseoir à l’une d’elle. Nous choisissons nos aliments et le serveur remplit nos assiettes.

 

Rue de Kuala Lumpur

Antonin et moi

Antonin et moi

 

Vers 13h, je crois : Nous vadrouillons dans les rues, passons dans un parc où tout est interdit (on a réussi à se faire siffler quatre fois par la police en même pas 20 minutes).

 

Petronas Towers

Le parc aux 1000 interdictions

Le parc aux 1000 interdictions

 

Bref, vers 16h45, parce que je me paume au niveau des heures : Nous retournons aux tours jumelles et continuons à visiter les boutiques.

17h30 (et là c’est sûr !) : Nous attendons un peu et prenons l’ascenseur pour le plus haut niveau accessible aux touristes, puisque les étages supérieurs sont réservés aux entreprises. 88 boutons, c’est assez incroyable, tout comme la vitesse de montée (à peu près 20-30 secondes). La vue du Skybridge est impressionnante malgré la brume.

 

Ascenseur pour le Skybridge

88 boutons !

Vue depuis le Skybridge

Vue depuis le Skybridge

 

17h55 : Nous prenons un taxi vers la grotte de Batu, pour 40 RM au lieu des 20 annoncés dans le guide. Mais cela valait le coût car après un quart d’heure de route, un immense Bouddha (ou quelqu’un du genre) en or se dessine à l’horizon, devant une montagne verdoyante.

 

 

Statue géante dorée

 

Sur place, quelques temples accueillent des fervents, et nous faisons le tour discrètement.

 

Une divinité malaisienne

 

Puis l’instant fatal arrive : 272 marches à gravir. En temps normal, ça peut aller, mais avec cette chaleur, la difficulté est accrue. Encore une fois, cela vaut le coup, malgré la nuit tombée. De petites chauves-souris nous attendent et une multitude d’autels, statuettes, fresques et autres semblant de temples. La grotte est immense. Je ne saurais dire combien de dizaines de mètres nous séparent de l’unique ouverture, au sommet de la montagne. Quelques coqs circulent librement, et on se demande s’ils ne feront pas office d’offrandes prochainement, vu les plats amenés devant les statues.

 

Statuettes dans les Batu Caves

Statuettes dans les Batu Caves

Grottes de Batu

Grottes de Batu

 

15 minutes plus tard : Nous redescendons (non sans crainte de ma part) les 272 marches (plus la trentaine à l’intérieur de la grotte). Faute de moyen de locomotion, nous achetons quelques aliments. Avec peine, nous rencontrons un chauffeur de taxi qui nous explique qu’il est trop tard pour aller en bus voir les “kelip-kelip” (lucioles), près de Kuala Selangor, et le prix qu’il propose est au-dessus de nos moyens. Il arrête donc un autre taxi qui nous ramène à Kuala Lumpur où nous visitons le marché nocturne de Chinatown où le marchandage est de rigueur (de 70RM, nous sommes descendus à 20 pour un sac).

 

Marché de nuit

Marché de nuit

 

Nous nous faisons péter le ventre et rentrons à l’hôtel.

 

Petites notes supplémentaires : Le contraste dans la ville entre richesse et pauvreté est saisissant. D’immenses tours percent le ciel tandis que de nombreux mendiants dorment dans la rue, devant les hôtels de luxe.

Egalement, les quartiers, bien que très proches, se ressentent bien. Le Chinatown est sale, très peuplé, les bâtiments sont assez bas (rarement plus de 3-4 étages) trandis que KLCC et ses environs feraient office de Champs-Élysées chez nous, mais avec d’immenses buildings.

Nous avons eu l’occasion de goûter certains jus de fruits intéressants : goyave, canne à sucre, melon-pastèque jaune et…une fleur dont nous avons oublié le nom, du coup je laisse ici un espace pour y inscrire le nom si nous nous en souvenons :…chrysanthème !… 🙂

Les gens sont sympathiques, beaucoup de taxis et de vendeurs nous proposent leurs services, mais un seul (voire deux) “no thanks” suffisent à leur faire lâcher prise.

Pas mal de personnes portent des masques pour se protéger de la grippe H1N1, c’est assez étrange de croiser des groupes qui en ont tous.

Pour revenir aux contrastes, citons les religions : islam, bouddhisme, chrétienté et autres, tout se mélange. Beaucoup de femmes portent le voile ou les longues robes noires. On n’arrive pas à savoir qui sont les malaisiens car chinois, indiens et autres vivent ensemble.

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