Par-delà le Cercle Polaire à Grimsey, Islande

Mercredi 6 Août

Aller à Grimsey, une petite île tout au nord de l’Islande, juste pour traverser la ligne du Cercle Polaire est déjà une bonne idée, pour le côté “fun” de la chose. Mais il y a aussi d’autres raisons de s’y rendre ! Sur le trajet en ferry, il est possible de voir des baleines avec un peu de chance. Mais surtout, sur place, outre les moutons, chevaux et quelques habitants, l’île est peuplée d’innombrables oiseaux avec notamment des macareux moines et des sternes arctiques.

 

 

Après donc une nuit à Dalvík, j’embarque sur le ferry à 8h30 qui quitte le port une demi-heure après. Attention, il ne faut pas se tromper quand on veut aller à Grimsey, car il n’y a que trois ferries par semaine ! Le lundi, le mercredi et le vendredi. J’ai donc calculé mon coup pour pouvoir prendre celui du mercredi. Hélas si l’on ne veut pas passer deux jours sur l’île (dont, il faut l’avouer, on fait le tour assez rapidement), on est obligé de prendre le même ferry au retour, ce qui laisse un peu plus de deux heures sur place. La traversée n’est cependant pas forcément reposante : elle dure trois heures, et pratiquement tous les passagers ont rendu leur repas à cause du mal de mer ! Et moi deux fois plutôt qu’une…beuargh !

Sur le chemin, je n’ai hélas pu voir au loin qu’un jet d’eau craché par une baleine, et une nageoire de ce qui devait être une orque… Peut-être que le voyage de retour sera plus fructueux à ce niveau ?

Une fois enfin arrivé, je m’accorde une tasse de chocolat chaud pour me remettre d’aplomb, et m’interdis de manger quoique ce soit : je redoute déjà le voyage du retour !

 

Glamour hein ?

 

En attendant, je m’élance vers le sud, en direction d’un lointain phare. Sur la route, ou en longeant la falaise, je vois une multitude de mouettes et de macareux moines.

 

 

Mais je tombe aussi sur des sternes arctiques, qui tiennent le record de la plus grande migration. Quand il y en a une, ça va. Mais quand il y en a autant…

 

Les sternes en rang avant la bataille…

 

Parce qu’elles sont agressives ces bestioles ! Dès que je m’approche d’elles en marchant sur la route, elles s’envolent et tourbillonnent au-dessus de ma tête. Elles attaquent même !

 

…et les mêmes en état d’alerte !

 

Leurs cris stridents hantent encore mes souvenirs quand j’y repense…(tu peux les entendre en regardant ma vidéo du tour de l’Islande, à 7:15).

 

La photo est floue mais elle permet de se faire une idée du bec de ces saletés !
Pas tellement envie de me le prendre sur le crâne !

 

Alalah, heureusement, les macareux moines sont bien plus mignons et calmes, sans quoi cette virée à Grimsey aurait pris des airs du film Les Oiseaux d’Hitchcock.

 

 

Les macareux se laissent facilement approcher, et j’en profite pour prendre de belles photos. C’est toujours un immense plaisir de pouvoir prendre des animaux en photo ou en vidéo, quelle que soit la destination.

 

 

 

Une fois tout au sud de l’île, je tombe sur le phare, mais j’avoue être bien plus intéressé par les macareux.

 

 

Cet étrange mélange entre le pingouin et le perroquet donne un résultat vraiment marrant. Surtout lorsqu’ils volent, car on ne peut pas dire qu’ils aient une silhouette très aérodynamique.

 

 

Et pourtant ce sont d’excellents pêcheurs !

 

 

Le temps m’étant compté, je m’élance ensuite vers le nord, dans l’optique de traverser cette fameuse ligne imaginaire du Cercle Polaire. Sur la route, je traverse un petit village, composé d’une poignée de maisonnettes et d’une église. Je croise quelques magnifiques chevaux et des moutons curieux qui ne doivent pas beaucoup voir d’étrangers sur leurs pâturages.

 

 

 

 

Enfin, j’arrive près de la pointe nord de l’île, où je prends une photo pour immortaliser le moment : ce n’est pas tous les jours qu’on est aussi au Nord de notre planète !

 

 

J’y étais !

 

Mais voilà déjà l’heure de retourner au ferry, sans quoi je serai bloqué sur l’île sans tente ni nourriture (j’ai tout laissé à Dalvík). Le voyage de retour se fait dans le calme. Mieux même, la brume qui enveloppe les cimes des montagnes lors de notre arrivée donne un côté sublime et mystérieux au paysage.

Avec un brin d’imagination, on se croirait explorateur viking à la recherche d’une nouvelle terre sauvage à coloniser…

 

 

Soudain, une baleine crache son jet d’eau juste devant le bateau, puis je vois sa massive ombre frôler le bateau, juste à côté de moi !

 

 

Le camping de Dalvík qui était presque désert le matin est à présent bondé. J’apprends qu’un grand festival de pêche va avoir lieu dans les prochains jours, mais je serai déjà parti. Hélas, une famille bien “beauf” s’est installée à côté de ma tente et boit, chante et discute jusque tard dans la nuit… Tant pis ! Demain je reprends la route !

Dépenses :
400 ISK pour un chocolat chaud

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