La magnifique ville coloniale de Cartagena, Colombie
Afin de profiter de la relative fraîcheur matinale, je pars à 6h visiter la vieille ville de Cartagena de Indias. Quand je dis “relative” c’est parce qu’il fait déjà une chaleur étouffante comme j’en ai rarement connu, alors que le soleil vient de se lever. Je marche donc 2km en suivant scrupuleusement l’itinéraire que m’a recommandé mon hôte pour éviter les coins les plus craignos et je pénètre dans la vieille ville coloniale par la porte de la Tour, surmontée d’une horloge. Juste derrière se trouve la Plaza de los Coches où étaient vendus les esclaves.
Puis ma visite m’amène sur la place de la Douane, point central du commerce de Cartagena et siège de l’administration coloniale espagnole, où trône une statue de Christophe Colomb.
Comme il est encore très tôt, il n’y a quasiment personne, c’est vraiment chouette, car plus tard ces mêmes lieux seront envahis de touristes. Je débouche ensuite sur le Santuario de San Pedro Claver, une église du XVIIIème siècle, fermée pour l’instant, comme la plupart des lieux d’intérêt.
Au gré des ruelles, je tombe sur le Museo Naval del Caribe, et ses deux énormes canons, et je me pose ensuite un moment dans le petit parc arboré de la Plaza de Bolivar.
Après quoi je reprends ma marche et arrive devant la maison de Sir Francis Drake, explorateur corsaire connu des joueurs d’Uncharted ou des férus de Picsou.
Sur une place plus loin, je découvre le Convento de Santo Domingo, dont on ne sait pas trop pourquoi son clocher est de travers…
Enfin, je termine cette balade sur les remparts qui longent la Mer des Caraïbes, puis redescends au niveau de l’entrée.
Maintenant que l’heure est un peu plus avancée, je retourne visiter certains intérieurs : le musée de l’Inquisition (un poil décevant, surtout comparé à celui de Carcassonne) et la Catedral de Santa Catalina de Alejandría.
Je suis vraiment envoûté par cette vieille ville coloniale qui a su garder son charme.
De retour sur la Plaza de los Coches, j’en profite pour photographier deux femmes en habits traditionnels caraïbéens.
Il n’est que 10h30 et la chaleur est tellement brûlante que je me réfugie dans le même centre commercial qu’hier pour profiter de la climatisation, le temps de faire quelques courses et de déjeuner. Je retourne ensuite dans ma chambre.
Le lendemain matin, je déambule en vain dans la marina, à la recherche d’un bateau pour aller sur Isla Grande, l’une des îles de l’Archipel des Rosaires (Las Islas del Rosario). Visiblement, les informations glanées en ligne ne sont plus à jour (il faut aller à la marina proche de la porte de la Tour, pas celle du côté de l’hôtel Hilton).
Je vais donc visiter le parc du Centenaire, juste en face de la vieille ville. Des locaux m’aident à trouver des paresseux contre un petit pourboire pour soutenir leur préservation. C’est vraiment chouette de voir ces animaux qui défient toute logique, par leur extrême lenteur. En tout je verrai 3 adultes et un bébé accroché à sa mère.
Finalement je tombe sur quelqu’un qui m’aide à trouver un bateau, que je réserve pour le lendemain (j’apprendrai à bord qu’il s’est fait une commission de taré : 21€ pour 5 minutes de son temps, soit le même prix que le trajet lui-même, j’étais vert…).
Je marche ensuite jusqu’à la Plaza de la Trinidad, située dans le quartier routard de Getsemani et déambule dans les ruelles environnantes.
Je déjeune dans le centre commercial habituel puis file visiter l’énorme château de San Felipe de Barajas, plus grande forteresse construite par les espagnols en Amérique et théâtre d’une bataille en 1741. Les écouteurs dans les oreilles avec le morceau d’Alestorm qui retrace cette bataille, évidemment, la visite s’avère épique (pour les amateurs de métal…). Sous la forteresse, tout un réseau de tunnels, qui descendent parfois très profondément jusqu’à même arriver à des zones inondées. Le seul point négatif de la visite, c’est qu’il n’y a quasiment aucune explication.
Demain, c’est le dernier jour et je file sur Isla Grande, dans l’Archipel des Rosaires.
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