40 – 市场鸭 Pékin : Marché de Panjiayuan, Silk Market et Dadong, Chine
Le séjour arrivant bientôt à son terme, nous consacrons la journée du dimanche à la visite de deux marchés pékinois. Comme tous les matins, nous devons faire quelques pas avant d’arriver à la station de métro, et sur le chemin nous en profitons pour acheter notre “petit-déjeuner” sur le trottoir : des raviolis vapeurs et un ou deux œufs durs (je suis fan de ces raviolis vapeurs !). Dommage, ce matin, la femme qui en vend n’est pas là. Tant pis, nous prenons un peu plus loin un genre de pain au chocolat local…congelé ! Bon…eh bah, on va attendre un peu que ça se réchauffe, hein.
Première étape : le marché aux antiquités de Panjiayuan. On descend à la station de métro indiquée dans les guides : Jinsong. Nous marchons quelques centaines de mètres le long du périphérique n°3, et à quelques pas du marché, nous découvrons une bouche de métro qui n’est pas indiquée sur les guides. En effet, le métro pékinois évolue très rapidement : entre les plans du Petit Futé ou du Routard et ceux qui sont distribués sur place, il y a plusieurs nouvelles lignes. Pourtant j’ai bien les éditions de cette année. Mais même en comparant les plans locaux et la réalité, il y a de nouvelles stations…
Pour la petite histoire, le marché de Panjiayuan était par le passé un marché noir, où les gens des villages alentours venaient gagner quelques pièces en échange de leurs biens. Puis avec le temps, il s’est officialisé jusqu’à devenir tellement réputé que les emplacements s’y arrachent à prix d’or : certains chinois sous-louent leurs emplacements et n’ont même plus besoin d’aller eux-même affronter le froid hivernal ou la canicule estivale.
Les ventes commencent hors du marché, sur les trottoirs. Cela ressemble un peu à nos brocantes françaises : une nappe par terre et quelques bricoles étalées dessus. Après la route, sur la gauche, les emplacements sont dans un genre de hangar ouvert, aux toits de tôles. On y vend un peu de tout : des figurines, des calligraphies et dessins, des poteries, des antiquités -réelles ou fausses- et d’autres choses. Mais la palme revient aux vendeurs de bijoux qui sont des dizaines à vendre strictement la même chose, surtout du jade. À se demander comment ils s’en sortent avec autant de concurrence.
Le deuxième prix des objets hum…inutiles ? va aux vendeurs de noix…ben oui, partout en Chine, les gens achètent des coques de noix. Je ne sais pas s’ils s’en servent de boules anti-stress low-cost ou s’il y a une signification derrière ça mais le nombre d’étals qui en vendent est impressionnant…
La visite nous occupe plus d’une heure et au moment où nous pensons quitter le marché, un peu déçus de n’avoir rien trouvé d’intéressant (et de transportable), nous tombons sur une seconde partie découverte. Et c’est là que semblent être les réelles antiquités qui donnent leur nom à Panjiayuan. Mais nos estomacs commencent à crier famine et nous profitons de la cantine locale pour les calmer : riz, légumes et poulet dans une petite barquette, le tout pour une poignée de yuans.
À quelques mètres, un calligraphe en plein travail
Une fois rassasiés, nous vadrouillons dans l’autre partie du marché où s’étalent des affiches de propagande d’une époque révolue. Livres, statues, gadgets, outils…on trouve de tout. Mais la longue déambulation dans la partie couverte du marché nous a un peu démotivés et nous ne tardons pas à partir. Si nous avions été mieux informés, nous nous serions contentés de la partie plus authentique et aurions fait l’impasse sur le côté gauche sans intérêt.
Le métro nous accompagne ensuite jusqu’au Marché de la Soie, ou Silk Market. Celui-ci est dans un immeuble, un peu comme le Marché aux Perles visité dans cet article sur le temple des Lamas. J’ai complètement oublié d’y prendre des photos, mais en gros c’est une succession de petites boutiques similaires à nos centres commerciaux occidentaux. À l’exception que toutes les vendeuses (et les rares vendeurs masculins) nous incitent à entrer dans leur échoppe…même dans celles qui ne nous concernent pas vraiment mon père et moi (bah de la lingerie franchement…). Mention spéciale au marchand qui a voulu me refourguer un rasoir électrique…il faut croire que la barbe que je n’ai pas rasé depuis mon départ a attiré son attention. À part ça, j’ai enfin trouvé ce que j’avais prévu de ramener en France : un beau jeu de Mah-Jong et un kit de calligraphie.
Négociations de rigueur : le prix de départ était de 980 yuans…je l’ai fais descendre à 100 pour le jeu de Mah-Jong ! Et le kit de calligraphie proposé seul plus de 800 yuans m’a été vendu 90 yuans accompagné de feuilles de papier de riz et de plusieurs bâtonnets d’encre colorées. C’est te dire s’il faut vraiment diviser les prix ici et souvent faire semblant de partir !
Les jambes affaiblies de la marche d’aujourd’hui, nous rentrons à l’auberge nous reposer un peu. Fatigué de toujours tout organiser, je laisse mon père choisir ce qu’on fera ce soir et où nous mangerons. Il revient me voir dans ma chambre une heure plus tard, content d’avoir trouvé un restaurant où déguster du canard laqué pékinois. Et pas n’importe quel restaurant : le Dadong Roast Duck, un établissement élu tous les ans “meilleur restaurant de canard laqué”. Ambiance classe (mais pas autant qu’en France quand même…on reste les champions !), cartes des menus géantes et visibilité sur une quinzaine de cuisiniers s’affairant à préparer les volailles.
Comme les photos de cet article ne sont pas terribles, je te propose de me rattraper en te montrant tout ce qu’on y a mangé ! Bon, je me suis pas mal planté dans les choix…sur les photos du menu, certains mets paraissaient tout petits, du coup j’ai pris “un peu” trop de plats…
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