31 – 大雁塔 Xi’An : Grande Pagode de l’Oie Sauvage et Musée du Shaanxi, Chine
Étant donné que nous n’avons pas pu visiter la Grande Pagode de l’Oie Sauvage l’avant-veille, puisqu’il faisait nuit, nous nous y rendons aujourd’hui d’un commun accord. Et comme souvent en Chine, lorsqu’on pénètre dans un site touristique, d’autres éléments sont à visiter : temples, parcs ou autres.
Nous commençons donc par entrer dans les pavillons en bas des marches de la pagode. N’étant pas spécialiste de la religion bouddhiste, je ne me risquerai pas à nommer les différentes statues et bas-reliefs :
Après cela, forcément, nous nous approchons de la pagode. Sauf qu’il faut de nouveau sortir le porte-monnaie : eh oui, le billet qu’on a acheté donne juste accès à ce qui est autour de la pagode, et non à la pagode elle-même ! Bande de petits malins…
Nous faisons le tour de la pagode de 64 mètres (soit 6 mètres de moins que la plus haute à Dali), puis y entrons. Les escaliers montent en carré le long des murs : j’ai compté 248 marches pour atteindre le sommet (sans compter celles à l’extérieur). À chaque étage, une bricole à regarder : relique devant laquelle les chinois présentent de l’encens – éteint pour ne pas risquer un incendie -, vidéo et autres explications sur le fondateur de la pagode. À l’origine, elle a été construite pour recueillir des écrits religieux et les préserver du feu et de l’oubli.
D’en haut, la vue est…biiin…pas terrible en fait, à cause de cette étrange brume qui ne disparaît pas. Je te laisse en juger par toi-même :
Nous sortons ensuite de l’enceinte de la pagode, puis partons vers le Nord-Ouest, en direction du Musée de l’Histoire du Shaanxi. Sur les allées alentours, de nombreuses statues animent les rues : scènes de vie fictives ou réelles du passé.
Un petit quart d’heure plus tard, et grâce à l’aide des passants, nous tombons sur le musée. Les guides l’acclament, alors je veux bien faire l’effort de le visiter…mais j’avoue que les musées ne sont habituellement pas ma tasse de thé. Et je n’ai pas regretté mon choix, car effectivement, c’est un beau musée. Nous avons pris chacun un audioguide pour nous aider à la compréhension des différentes pièces. Si tu t’y rends, je te en conseille l’investissement.
Bon courage pour éviter les groupes de touristes chinois, car lorsque leur guide s’arrête devant une vitrine, il devient très difficile de s’en approcher…et si tu y arrives, cramponne-toi car ça pousse violemment !
Le musée se dévoile de manière chronologique de la préhistoire aux dynasties Ming et Qing, avec d’abord une petite partie sur l’armée enterrée de Qin. On y trouve quelques uns des guerriers en terre cuite, qu’on peut admirer d’un peu plus près que dans les fosses. D’ailleurs, les détails sont saisissants, comme ces cheveux :
Je ne vais pas faire un résumé complet du musée, car ce serait trop long, mais dans l’ensemble, j’ai été épaté par la qualité de l’art chinois. En comparant avec ce qu’on trouve dans nos musées, pour les mêmes époques, on comprend que la civilisation chinoise est vraiment une grande civilisation. Un élément qui m’a complètement scotché est cette arbalète, datant d’environ 220 avant notre ère. Juste pour comparer…en occident, l’arbalète n’a été utilisée qu’à partir du Xème siècle, soit avec plus d’un millénaire de retard.
En vrac, quelques éléments du musée, parmi les plus de 370 000 pièces :
Une fois la visite terminée, nous faisons un nouveau tour dans le quartier Hui, car l’ambiance nous y a bien plu, et retournons à l’auberge chercher nos sacs. Ce soir, nous nous couchons à Xi’An, et demain nous nous réveillerons à Pingyao car nous voyageons en train de nuit !
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