29 – 西安回民区 Xi’An : Quartier Hui et Promenade Nocturne, Chine

En deux heures de vol, nous passons de la province du Guangxi à celle du Shaanxi, plus précisément dans la ville de Xi’An.  Cette dernière est très connue des gens du monde entier, en particulier pour la fabuleuse armée enterrée de l’empereur Qin, découverte en 1974. C’est bien entendu pour celle-ci que nous y allons, mais plutôt que de n’y rester qu’une seule journée, comme le proposent la plupart des agences, j’ai décidé d’y passer quelques jours.

Dès l’aéroport, un petit aperçu de l’armée enterrée

Comme d’habitude, la première étape consiste à trouver notre auberge. Depuis l’aéroport, nous prenons le bus jusque dans l’enceinte des murailles de la vieille ville, qui ne l’est plus vraiment. Ensuite, nous prenons un van-taxi, qui nous demande trente yuans. Comme il fait à peine 200 mètres avant de nous déposer, nous refusons de payer une telle somme (faut pas abuser, normalement une course de plusieurs kilomètres coûte 10-15 yuans). Il râle pour 10, et accepte pour 20, mais nous avons le sentiment de bien nous être fait avoir. C’est sûr que rapporté en euro, ça ne fait que 2.5 euros, mais ça reste de l’arnaque. De toute manière, l’auberge 7 Sages Youth Hostel que le guide nous annonçait à 150 yuans ne coûte finalement que 90, alors bon ! D’ailleurs, celle-ci est dans un cadre vraiment sympathique :

Une fois les sacs posés, il nous reste un peu de temps pour commencer à explorer la ville. Direction le Sud, vers la Tour de la Cloche, à un kilomètre et demi. Si à Guilin la pluie nous a embêté, à Xi’An c’est ce brouillard qui gêne la vue. L’odeur n’est pas nauséabonde, donc on ne dirait pas de la pollution, mais qui sait ? Au centre de la route s’élève finalement la Tour de la Cloche. Dans de nombreuses villes chinoises, il y a deux tours : une de la cloche, l’autre du tambour. La première était (entre autres fonctions) utilisée pour signaler la fermeture des portes de la ville, tandis que la seconde était frappée toutes les deux heures la nuit pour la relève de la garde et rassurer les habitants. Celles de Xi’An datent de 1384.

À quelques centaines de mètres se trouve la tour du tambour. C’est celle-ci que nous avons visité, car comme elles sont très similaires, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de monter dans les deux (sachant que comme partout, l’entrée est payante). On peut monter aux étages et admirer la vue sur la ville, malgré l’épaisse brume. Sur les côtés extérieurs de la tour, de nombreux grands tambours sont exposés, mais le plus grand est à l’intérieur. Un simple “poc” avec le doigt sur le cuir résonne déjà, alors imagine lorsqu’il devait être frappé par les gardes. En bas, un spectacle de percussions nous attend :

 

 

Nous nous trouvons juste à l’entrée du quartier Hui de la ville : en effet, une grande communauté musulmane réside à Xi’An. Nous dégustons donc un genre de kebab local en haut d’un centre commercial, puis arpentons un véritable souk oriental, en Chine ! Le style de présentation du marché et les phrases accrocheuses des vendeurs font penser à la Turquie, mais ceux qui tiennent les stands sont bien chinois. De nombreuses femmes portent toutefois un voile sur la tête, tandis que les hommes ont un petit couvre-chef musulman dont j’ignore le nom.

Nous tombons presque par hasard sur la mosquée, au détour d’une ruelle. Difficile de savoir que c’en est une par son architecture d’ailleurs. Elle fut construite en 742, sous la dynastie Tang, qui, bien que tolérante sur la religion imposa que les toits soient d’inspiration chinoise. En voici quelques images :

Nous poursuivons la visite du marché, qui devient de plus en plus alimentaire. Pas mal de gâteaux, des fruits confits et autres spécialités Hui :

Peu à peu, la nuit tombe. Vers 20 heures, nous prenons un taxi vers l’extérieur de la ville, plus loin au Sud, pour voir un spectacle original et coloré : près de la Grande Pagode de l’Oie Sauvage, la ville a installé la plus grande fontaine musicale d’Asie. C’est kitch, mais quand on se laisse prendre au jeu, c’est beau ! Après quelques minutes, lorsque le show est terminé, nous faisons le tour du parc de la Grande Pagode, qui est fermée à cette heure-ci. De la musique nous guide vers différents groupes de danseurs improvisés. C’est ce que j’apprécie en Asie : les gens n’ont pas de complexes, ils font leur gymnastique et dansent au milieu de la rue (bon, je suis mal placé, vu que je ne danse jamais…mais je les admire !). Voici une petite vidéo de la fontaine et des scènes de vie alentours, pour conclure cette journée :

 

 

(Et zut, je me suis encore fait avoir avec le problème de cadrage en mode vidéo. Désolé, la vidéo est par moments coupées en haut et en bas… Et j’ai mis toutes les morceaux de vidéo bout à bout sans effets de montage par manque de temps…).

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